Attention au retour en France: le choc culturel peut être dur dans ce sens aussi!

Un article très instructif si vous pensez à retourner en France. Le choc du retour et le peu d’intérêt que vos employeurs prospectifs auront pour votre expérience d’expatrié(e) peuvent le rendre assez difficile.

https://geo-pickmeup.com/le-choc-culturel-inverse-le-tabou-des-expatries-francais

Quelques extraits choisis:

  • Au vu des chiffres récents (2013), la tendance est au retour en France pour la plupart des jeunes couples, soit avant la naissance du premier enfant, soit peu après, et ce malgré des taux de chômage élevés chez les 24-35 ans en France.
  • En France, être un expatrié est mal vu. Partir, c’est un peu abandonner le navire. […] Il ne faut pas s’attendre à être accueilli en héro quand on revient, au contraire. Aucune structure n’existe vraiment […]/ Vous êtes partis par vous-même, vous reviendrez par vous-même. Autant dire que sans de solides économies, une promesse d’embauche en France et le soutien de la famille au retour, c’est une mauvaise idée de rentrer.
  • L’expérience professionnelle à l’étranger n’est pas reconnue par la plupart des employeurs français. Vous êtiez […] avec de grosses responsabilités? Vous avez travaillé en anglais, […] pendant dix ans? Malheureusement, ça ne pèsera pas très lourd dans la balance. Certains secteurs comme l’ingénierie, la médecine ou le journalisme valorisent davantage les expériences qu’un futur employé a pu faire à l’étranger, mais dans la plupart des secteurs les employeurs ne vous feront pas confiance.
  • Pour certains […] le retour en France est aussi très dur psychologiquement. Le choc culturel inversé est un phénomène réel qui touche à différents degrés tous ceux qui ont fait l’expérience de l’expatriation, même courte. […] revenir au pays peut parfois constituer une plus grande épreuve que de le quitter. C’est la fin d’une aventure, d’une période de découverte permanente, le retour à des conventions inébranlables que rien ne saurait bousculer, […] le regard porté sur le pays, lui, a changé. Difficile désormais de jouer le jeu de la normalité sans broncher et de ne laisser filtrer de son pays que le positif quand on a de quoi le comparer.
  • La plupart des expatriés qui sont revenus parlent de délais d’un à deux ans pour retrouver leurs marques et réfléchir à leur reconversion qui sera bien souvent nécessaire. La solution passe par beaucoup de patience, un maximum d’activités positives et agréables (qui n’a pas manqué de bon pain ou de bonnes rillettes à l’étranger?) et surtout, la volonté de ne jamais dévaloriser ce qu’on a vécu. Une expérience non reconnue par les autres n’en reste pas moins une victoire personnelle et un accomplissement de taille.

Source: UFEC –www.linkedin.com/groups/LE-CHOC-CULTUREL-INVERS%C3%89-LE-1943164.S.5878838652976508930

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